
chez BOB:
un clavier azerty en vaut deux !!!



Histoires et contes:
La Fondue ???:
C'est dans la région de Fribourg aux armaillis suisses que l'on attribue l'invention de la fondue. Les longues périodes durant lesquelles les bergers suisses restaient isolés dans les alpages préalpins virent naitre les prémices de ce qui représente aujourd’hui un emblème national. Ces bergers réutilisaient les restes de fromages et de pain rassis pour former un repas nutritif et économique. La recette s’est répandue doucement mais surement dans le reste de la région, pour enfin atteindre le reste du pays. Les militaires en service l'adoptèrent très vite et contribuèrent largement à sa diffusion. L’histoire veut que ces derniers aient rapporté la fondue dans leurs foyers, si bien que pendant longtemps la préparation de la recette fut exclusivement masculine. Aujourd'hui, la fondue se prépare dans de nombreuses régions de France, mais aussi dans le reste de l'Europe, et paraitrait-il même au Mexique. Même si la fondue se cuisine traditionnellement avec les deux fromages Suisses par excellence que sont le gruyère et l'emmenthal, la recette à évolué, délaissant les fondamentaux helvètes pour s’adapter aux régions dans lesquelles elle s’est implantée . Ainsi, comme vous avez pu le noter en Savoie, le comté (cousin de l'emmenthal) et le beaufort constituent les ingrédients privilégiés de la recette, en Normandie ce sont le camembert et le calvados, et en Grande-Bretagne le Lancashire, le Cheshire et la bière. Si chaque fondue présente des différences, il est en revanche nécessaire que le fromage utilisé soit généreux et parfumé, qu'il soit à pâte cuite (emmenthal, gruyère, comté, beaufort) ou non (Lancashire, Cheshire).
La Tartiflette ???:
Il était une fois la pela !!! En Haute-Savoie, on prépare depuis longtemps la pela des Aravis, à base de pommes de terre, oignons et reblochon. Ce plat paysan et rustique se pépare dans une poêle à manche très long que l’on nomme péla (la pelle). Fait avec des restes de fromage, il est également surnommé « fricassée de reblochon ».La tartiflette, une invention récente C’est le Syndicat Interprofessionnel du Reblochon qui remit au goût du jour cette recette dans les années 80 en lançant la tartiflette. Elle tire son nom de tartiflâ, la pomme de terre en savoyard. Directement inspirée par la pela, elle comporte en plus des lardons et du vin blanc, et se réalise au four. Elle remporta immédiatement un grand succès dans les stations de sport d’hiver avant d’être adoptée partout en Savoie… et dans toute la France.Le Reblochon super starTartiflette ou péla, dans tous les cas, c’est la qualité du reblochon qui fait le bon goût du plat ! Qu’il soit fermier (reconnaissable grâce à sa pastille vert) ou laitier (pastille rouge), ce fromage de Savoie particulièrement savoureux et fondant gagne à être connu. Ne serait-ce que par son histoire unique : « reblocher » en patois savoyard, c’est traire une deuxième fois la vache, qui donne alors un lait encore plus riche et crémeux. Les paysans pratiquaient cette technique de traite pour éviter de payer trop d’impôts, calculés sur les quantités de lait. Avec ce lait tiré après le passage du collecteur, le reblochon était fabriqué, petit régal reservé à la famille.En pela, en tartiflette ou tout simplement en gratin, le Reblochon, c’est vraiment tout bon !
Le Farcement ???:
Le farcement est un plat local typiquement haut-savoyard ayant pour origine la vallée du Mont Blanc.On peut ainsi le déguster dans son habitat naturel de Megève à Argentière en passant par Saint Gervais, les Houches, jusqu'à Cluses et dans la vallée de l’Arve. Un concours culinaire spécialisé dans le farcement est organisé annuellement à Combloux. Le farcement est un gâteau de patates râpées aux saveurs sucré-salées, de forme panetonno-kugelhopfidale (forme et taille de panetonne avec une partie centrale creuse comme dans le kugelhopf).Ce met allie la force des tartifles au caractère racé du lard maglanchard avec des touches discrètes et légères de pruneaux.Ce chef d'œuvre (quand il est bien cuisiné) était servi en hiver en accompagnement de viandes salées (jambon braisé, palette) et saucisses variées ( diots, borfate, viande de grison, saucisson à cuire, pormonaises et autres délicieusetés de magland à base de caillon.)On le sert maintenant tout au long de l'année, agrémenté parfois plus sobrement et selon les appétits, de légumes divers ou simplement d'une salade fraiche.Un vin de pays rouge (une Mondeuse par exemple) sera apprécié par le fin amateur pour l'aider à tenir route dans son ascension gustative. Le farcement atteint le paroxysme du goût et l'extase du palais lorsqu'il est dégusté à chaud au sortir du four et démoulé sur la table. Les éventuels restes accidentels peuvent être réservés et resservis en tranches réchauffées à la poêle.Dans tous les cas, il permet un moment de partage convivial, intense en émotions gustatives, et une satiété certaine.
Le Berthoud ???:
Le berthoud est un mets savoyard à base de fromage d'Abondance (AOC) et de vin blanc. Cette recette est originaire de la région chablaisienne.
La tradition veut que le premier à avoir mis au point cette recette fut un dénommé Berthoud. Les uns affirment qu'il était cafetier à Thonon, les autres qu'il était originaire d'Abondance, où sa famille châblait les bois vers le Léman afin qu'ils soient flottés vers la Suisse.